Introduction: Le changement climatique est l’une des plus grandes menaces et injustices de notre époque. Il menace l’existence de toute l’humanité et de tous les êtres vivants.
Si le changement climatique concerne tout le monde, il n’affecte pas tout le monde de la même manière. Il y a beaucoup à apprendre sur le changement climatique. Ce module vous fournira les informations essentielles sur les causes du changement climatique, son impact mondial, ainsi que des réponses nécessaires pour résoudre la crise climatique. Ce cours constitue le point de départ pour les modules qui vont suivre.
Que vais-je apprendre ?
À la fin de ce module, vous aurez :
Compris les causes du changement climatique.
Compris les conséquences mondiales du changement climatique et vous saurez les expliquer.
Connaissance des solutions qu’il est nécessaire d’apporter à la crise climatique.
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Échauffement
Échauffement
L'échauffement est le point de départ. Il offre une vue d'ensemble des concepts clés du module, sur la base des dernières recherches et des meilleures pratiques. Il met en évidence les outils que vous pouvez utiliser pour appliquer ce que vous avez appris et développer vos compétences en matière de leadership.
Index
La différence entre la météo et le climat
La Terre se réchauffe en grande partie à cause des activités humaines telles que la combustion de charbon, de pétrole et de gaz. Alors que les températures grimpent, le climat est altéré. Si beaucoup de gens pensent que changement climatique est surtout synonyme de températures plus élevées, c’est bien plus complexe que cela. La Terre est un système au sein duquel tout est connecté. Le réchauffement de la planète a des conséquences sur l’ensemble du globe, comme des sécheresses extrêmes, des pénuries d’eau, des tempêtes désastreuses et de sévères inondations.
Pour comprendre le changement climatique, il est important de faire la distinction entre la météo et le climat
La météo implique des changements à court terme. S’il pleut le vendredi matin, mais que le soleil brille vers midi, c’est un changement de météo. En termes scientifiques, la météo représente les conditions atmosphériques rencontrées dans un court laps de temps (des heures ou des jours), à un endroit précis.
Le climat implique des changements sur le long terme. Si une personne plus âgée que vous vous explique que 40 ans auparavant il pleuvait beaucoup plus que maintenant là où elle habite, il pourrait s’agir d’un changement de climat. Le climat c’est le « comportement » de l’atmosphère sur une longue période (une moyenne des 30 dernières années), qui, à son tour, façonne la manière dont le reste du système climatique se comporte.
Le changement climatique fait référence aux changements du climat de la Terre, sur le long terme. Cela conduit à des régimes climatiques de moins en moins prévisibles et à des déséquilibres dans les fragiles écosystèmes de la Terre. Ces altérations persistent sur de longues périodes, souvent des décennies voire plus.
Le changement climatique peut être issu d’un processus naturel, comme des différences de quantité de production d’énergie par le soleil ou des éruptions volcaniques. Toutefois, les humains altèrent le climat en introduisant des gaz qui retiennent la chaleur, générés par la consommation de combustibles fossiles, dans l’atmosphère. C’est ce que l’on appelle le changement climatique anthropique ou induit par l’homme. Cet impact est si important et les conséquences si désastreuses, que des organisations telles que les Nations unies estiment que nous faisons face à une « urgence climatique ».
L'effet de serre : faire de notre planète un endroit vivable
La vie sur Terre est quelque chose d’incroyable. Et elle est rendue possible par l’interaction de deux éléments essentiels : le soleil, qui produit de la chaleur à 150 millions de kilomètres de notre planète, et notre atmosphère, la couche d’air qui nous entoure.
L’atmosphère est composée de plusieurs gaz. L’oxygène, que nous respirons, et l’azote représentent 99 % de l’atmosphère. Une petite portion (0,04 %) de l’atmosphère est composée d’autres gaz dont certains sont connus sous le nom de gaz à effet de serre (GES).
Ces GES permettent à l’énergie du soleil de pénétrer dans l’atmosphère et la gardent proche de la surface de la Terre, en l’empêchant de s’évaporer. Il faut imaginer que ces GES sont comme une couverture autour de la Terre, qui la maintiennent au chaud. C’est ce que l’on appelle l’effet de serre (expliqué par le graphique 1).
La température de la Terre sans et avec l’effet de serre naturel.
L’effet de serre maintient la Terre à une température convenable pour que nous puissions y vivre. Sans lui, il ferait bien trop froid sur Terre pour que les humains y vivent, car on estime que la température moyenne serait de –18 °C. Glaçant ! (Graphique 2).
Les humains modifient le climat
L’effet de serre est naturel. Cependant, l’activité humaine bouleverse le climat de la Terre. En brûlant des combustibles fossiles comme le charbon ou le pétrole, nous introduisons plus de GES dans l’atmosphère. Une trop grande quantité de ces gaz conduit l’atmosphère de la Terre à retenir de plus en plus de chaleur. La Terre se réchauffe. Les recherches montrent que chacune des quatre dernières décennies a été plus chaude que toutes les autres décennies depuis 1850. Le monde se réchauffe plus vite qu’à n’importe quelle période au cours des deux derniers millénaires.
Les concentrations des principaux GES ont augmenté
Depuis la Révolution industrielle qui a vu les machines faire leur entrée dans la production dans les années 1800, les humains ont introduit une quantité grandissante de GES dans l’atmosphère.
Jetons un œil à l’augmentation des principaux GES.
Dioxyde de carbone
Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal GES généré par les activités humaines. Il est libéré lors de la combustion de combustibles fossiles comme le charbon, le gaz naturel et le pétrole. Il provient également de ressources naturelles, de la décomposition de la végétation ou des incendies. Les océans peuvent aussi en produire.
Depuis la Révolution industrielle, les concentrations de dioxyde de carbone dans l’atmosphère ont augmenté très rapidement. Comme vous pouvez le voir sur le Graphique 3, qui montre les concentrations moyennes mondiales de dioxyde de carbone dans l’atmosphère sur les 800 000 dernières années, il y a eu une augmentation rapide de la concentration sur les derniers siècles, surtout dans les dernières décennies.
Avant la Révolution industrielle, les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone ne dépassaient pas les 300 ppm. Cela a changé lorsque l’être humain a commencé à brûler des combustibles fossiles. Les concentrations actuelles sont les plus élevées depuis au moins 800 000 ans. (Note : il y a déjà eu des variations sur des centaines de milliers d’années mais elles étaient dues aux changements de l’orbite de la Terre autour du soleil).
Méthane
Le méthane représente près de 20 % des émissions mondiales et est plus de 25 fois plus efficace que le dioxyde de carbone pour contenir la chaleur dans l’atmosphère.
Les activités humaines, comme l’agriculture, la combustion de pétrole, de gaz et de charbon comme sources d’énergie, et la production grandissante de déchets venant des habitations et des entreprises, ajoutent du méthane dans l’atmosphère. Il provient aussi de ressources naturelles, comme les zones humides.
Dans le graphique 4, nous pouvons voir que les concentrations de méthane ont plus que doublé depuis 1900 !
Le protoxyde d’azote
Le dioxyde de carbone et le méthane sont les principaux facteurs du changement climatique anthropique. Mais le protoxyde d’azote joue aussi un rôle. Plus communément appelé « gaz hilarant », c’est un GES important qui est 300 fois plus puissant que le dioxyde de carbone. À l’échelle mondiale, près de 40 % du total des émissions de protoxyde d’azote proviennent des activités humaines. L’agriculture en est la principale source.
Like carbon dioxide and methane, nitrous oxide concentrations have increased significantly throughout the 20th century. Concentrations of nitrous oxide have risen by more than 20% from pre-industrial levels. This coincides with the rising use of fertilizers and large increases in global food production.
Comment savons-nous que le changement climatique est lié à l’augmentation des émissions ?
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est un organe des Nations unies composé des meilleurs scientifiques venant de 196 pays, qui étudie la science relative au changement climatique. Il publie régulièrement des rapports sur le changement climatique, ses implications et les risques futurs.
Dans son Rapport de 2021 sur la base scientifique physique du changement climatique (en anglais), le GIEC n’a pas mâché ses mots concernant les connexions entre les activités humaines et le changement climatique. Le rapport commence ainsi : « Il est indéniable que les activités humaines sont responsables du réchauffement de notre climat. Les changements récents sont rapides, s’intensifient et sont sans précédent depuis des siècles, voire des milliers d’années. »
Pour en savoir plus sur les températures et les concentrations de dioxyde de carbone par le passé, les scientifiques ont analysé la chimie des molécules d’eau et des bulles d’air qui ont été piégées pendant des siècles dans les couches de glace de l’Antarctique et du Groenland. Ils ont découvert que les concentrations de dioxyde de carbone sont positivement corrélées aux températures passées, ce qui signifie que les échantillons avec de plus fortes concentrations de dioxyde de carbone datent de périodes où les températures étaient plus élevées.
L’énergie est la source principale d’émissions de GES
Les humains produisent des GES de différentes manières. Mais le premier coupable est la combustion des combustibles fossiles destinée à produire de l’énergie. Comme vous pouvez le voir sur le Graphique 5, près de 75 % des émissions proviennent de l’énergie, alors que près de 20 % sont issus de l’agriculture et de l’exploitation des terres (cette proportion augmente si l’on prend en compte le système alimentaire dans son ensemble qui comprend la transformation, le conditionnement, le transport et la vente au détail). Le reste vient de l’industrie et des déchets.
Les pays développés sont responsables de la plupart des émissions
Les pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord sont à l’origine de la majeure partie des émissions de GES dans l’atmosphère. Les territoires avec des pays en développement comme l’Afrique, l’Amérique latine ou de grandes régions en Asie ne sont responsables que d’une petite partie de ces émissions (Graphique 6)
Étant donné que le dioxyde de carbone relâché dans l’atmosphère peut y rester pendant des siècles, les émissions historiques sont tout aussi importantes que les émissions actuelles, voire plus importantes. Ce qui signifie que même si la Chine est le plus gros émetteur aujourd’hui, historiquement, les États-Unis et l’Europe sont responsables de la moitié des émissions de dioxyde de carbone de l’ère préindustrielle.
Les 10% les plus riches de la population mondiale sont responsables de plus de la moitié des émissions mondiales de dioxyde de carbone, selon Oxfam. Et les 1% les plus riches sont à l’origine de deux fois plus d’émissions que 3,1 milliards d’individus (mesures entre 1990 et 2015).
Les augmentations d’émissions modifient notre climat
Nous vivons dans un climat changeant. Le monde est déjà témoin de bouleversements généralisés tels que les hausses de températures, les fontes de glaciers et l’intensification des sécheresses et des inondations. On doit s’attendre à voir les conséquences du changement climatique empirer, il est donc crucial de prendre des mesures dès maintenant.
La gravité des conséquences du changement climatique dépend de l’ampleur et de la rapidité du réchauffement de la planète. Par exemple, les risques liés au climat sont plus importants si le monde se réchauffe encore de 1,5 °C au-dessus des niveaux de l’ère préindustrielle d’ici à la fin du siècle. Cependant, ils seront encore plus importants si le réchauffement est de 2 °C. Le changement climatique peut également toucher différemment les régions. À titre d’exemple, l’Afrique se réchauffe plus vite que le reste du globe, que ce soit sur le continent ou dans les océans.2
Le climat est bouleversé et d’autres bouleversements sont à venir
Les scientifiques du GIEC ont étudié de quelle manière le monde était déjà touché par le changement climatique. Grâce à des modèles informatiques de pointe, ils peuvent prédire à quel point le changement climatique aura des répercussions sur la planète. Ci-dessous, un tour d’horizon des principaux dérèglements à venir
Le GIEC estime que les activités humaines sont responsables du réchauffement de la Terre de près de 1,1°C en 2020, par rapport au niveau préindustriel. Le graphique 4 montre la hausse des températures depuis 1880.
Les régions du monde ne se réchauffent pas à la même vitesse. Les zones polaires ont connu la plus importante hausse de température (comparée à la moyenne planétaire), tandis que l’Afrique du Nord a connu la plus forte hausse du continent africain.
Différents scénarios peuvent se réaliser selon les choix faits pour réduire les émissions. Ces scénarios tiennent compte de situations dans lesquelles les émissions de dioxyde de carbone :
A
Diminuent à un niveau qui permet de maintenir le réchauffement climatique à 1,5 °C d’ici à 2050 (scénario optimiste).
B
Diminuent à un niveau qui permet de maintenir le réchauffement climatique à 1,5 °C d’ici à 2050 (scénario optimiste).
C
Sont les mêmes qu’aujourd’hui, mais commencent à baisser après 2050, mais elles n’atteignent pas le « zéro émissions nettes » avant 2100. Ce qui entraîne un réchauffement climatique de 2,7 °C (scénario intermédiaire).
D
Doublent en 2100, par rapport au niveau actuel. Ce qui entraîne une hausse de la température de 3,6 °C au-dessus des niveaux préindustriels (scénario dangereux).
E
Doublent d’ici à 2050. Ce qui entraîne un réchauffement mondial de 4,4 °C au-dessus des niveaux préindustriels (scénario catastrophe).
Ces différents scénarios concernant les hausses de températures sont les résultats de différents niveaux de réchauffement à travers le globe. Comme vous pouvez le voir sur le Graphique 7, une augmentation de 1,5°C maintient une faible hausse des températures dans la plupart des régions du monde, même si les pôles connaissent le changement le plus important de leur température moyenne.
Si nous ne faisons rien pour réduire les émissions, nous emprunterons un chemin dangereux. Si la communauté mondiale ne diminue pas ses émissions et ne respecte pas les politiques actuelles contre le changement climatique, le réchauffement climatique atteindra 2,6 °C à 2,9 °C au-dessus des températures de l’ère préindustrielle, d’ici à la fin du siècle.
En l’état actuel des choses, le monde doit s’engager plus fortement en faveur de l’action climatique. Les engagements politiques actuels ne permettront probablement pas de maintenir les émissions au niveau requis, pour limiter le réchauffement à 1,5°C. Et cela rendra très compliqué d’atteindre l’objectif d’un réchauffement limité à 2°C, après 2030 (Graphique 9).
Modification du régime des pluies
La modification du régime des pluies devrait assécher encore plus les zones sèches. À l’avenir, la Méditerranée, l’Afrique australe, le Sud-Ouest australien, le sud du Chili, la côte occidentale du Mexique et la majeure partie de l’océan Atlantique tropical et subtropical connaîtront moins de précipitations.
Cet assèchement rendra les sécheresses plus sévères. Et en même temps, les modèles montrent que lorsqu’il y aura des précipitations, elles s’intensifieront presque partout, augmentant ainsi le risque d’inondations.
Les modifications des précipitations bouleversent aussi l’humidité du sol, ce qui aura aussi des conséquences sur la capacité des agriculteurs et agricultrices à faire pousser des cultures. Certaines régions du monde, comme l’Afrique centrale ou l’Afrique de l’Est, vont connaître une augmentation du niveau de l’humidité des sols. D’autres, comme l’Amérique latine, auront des sols plus secs.
Élévation du niveau des mers
Depuis 1990, le niveau de la mer s’est élevé d’environ 80mm à l’échelle mondiale. L’élévation n’est pas la même partout. Le niveau de la mer est plus haut à certains endroits qu’à d’autres. Ceci est en grande partie dû aux différences de dilatation thermique et de salinité (la teneur en sels dans l’eau), à divers endroits.
D’ici à 2100, le niveau des mers pourrait avoir augmenté de 1,1 m, selon GIEC. Si nous échouons à répondre correctement aux défis posés par le changement climatique et à réduire les émissions, cela provoquerait une élévation irréversible du niveau des mers de plusieurs mètres, d’ici à 2300.
L’élévation du niveau des mers représente un sérieux problème pour les zones côtières, notamment à cause des inondations, mais elle a aussi d’autres conséquences. Puisque la mer avance de plus en plus sur le rivage, elle risque, dans plusieurs endroits, de se mélanger à l’eau douce souterraine que beaucoup de zones côtières consomment comme eau potable. Ces zones seront donc contaminées.
L’élévation du niveau des mers peut également toucher les agriculteurs. La mer montante peut rendre l’eau souterraine utilisée pour l’irrigation plus salée et altérer la qualité du sol, ce qui rendra la culture très difficile. L’élévation du niveau des mers a également des conséquences sur la biodiversité des zones côtières et peut aggraver les dégâts des cyclones tropicaux.
En Afrique, le niveau des mers monte plus vite que la moyenne mondiale. L’élévation du niveau des mers devrait se poursuivre en Afrique, ce qui entraînerait des inondations côtières plus fréquentes et plus sévères.
La fonte des glaces
À l’échelle mondiale, les glaciers disparaissent au fur et à mesure que les températures augmentent. Plus de 600 glaciers ont disparu au cours des dernières décennies : une perte effroyable. Même si le réchauffement s’arrêtait, un grand nombre de glaciers continuerait à fondre. Il y a aussi des risques que certaines chaînes de montagnes perdent une partie de leurs glaciers, si ce n’est la totalité.
Les glaciers africains fondent plus vite que la moyenne mondiale. La surface glaciaire du mont Kenya a diminué de près de 44 % entre 2004 et 2016, et le Kilimandjaro voit également ses glaciers disparaître
La fonte des glaciers a des conséquences importantes, surtout pour les populations et les écosystèmes qui comptent sur les rivières alimentées par les glaciers. Lorsqu’un glacier disparaît, cela a une répercussion considérable sur la disponibilité d’eau à travers les saisons et, par conséquent, pour les populations installées sur les rives. La fonte des glaciers contribue à l’élévation du niveau des mers.
L'aggravation des phénomènes extrêmes
Le changement climatique aggrave les phénomènes extrêmes, la météo exceptionnellement défavorable ou les conditions climatiques qui peuvent avoir des conséquences épouvantables.
Les vagues de chaleur
Le changement climatique altère la fréquence, l’intensité et la durée des vagues de chaleur. Il est probable que l’influence humaine ait plus que doublé les chances d’occurrences de vagues de chaleur à certains endroits.
Les cyclones
Il y a des chances pour que le nombre de cyclones tropicaux au XXIe siècle, à travers le monde, baisse ou reste quasiment identique. Cependant, ces cyclones atteindront certainement des vitesses maximales de vent plus élevées et auront des précipitations plus intenses, ce qui les rendrait plus destructeurs.
Les sécheresses
Alors que les modifications des futures précipitations sont imprévisibles, la sécheresse liée à l’augmentation des températures va se généraliser. Cela signifie que les sécheresses devraient être de plus en plus fréquentes. On estime qu’elles devraient doubler en Afrique australe, en Asie du Sud-Est et en Méditerranée.
Nous devons agir maintenant
La science prouve que le changement climatique est en cours et qu’il devrait s’aggraver. Cela signifie que nous devons prendre des mesures pour limiter le changement climatique et faire face à ses conséquences. Les deux principaux moyens d’action sont l’atténuation et l’adaptation.
L’atténuation
L’atténuation implique la réduction des émissions anthropiques par des mesures telles que le passage aux énergies renouvelables. Cela comprend aussi des actions qui aident les systèmes naturels à absorber des émissions, comme la protection des forêts qui éliminent naturellement le dioxyde de carbone de l’air
L’adaptation
L’adaptation implique la gestion des conséquences actuelles et futures du changement climatique. Puisque les émissions vont continuer à augmenter et que le changement climatique va s’accentuer, nous devons nous adapter pour protéger les populations et leurs moyens de subsistance. L’adaptation nécessite de prendre des mesures comme la plantation de cultures résistantes à la sécheresse ou la mise en place de systèmes d’alertes précoces pour communiquer sur les phénomènes météorologiques extrêmes avec les communautés les plus vulnérables.
Malheureusement, les personnes vivant dans des communautés vulnérables ne disposent pas toujours des ressources nécessaires pour s’adapter aux conséquences climatiques. Face aux inondations, aux sécheresses et à d’autres phénomènes extrêmes, les populations peuvent perdre leurs foyers, leurs moyens de subsistance et leurs proches. C’est ce que l’on appelle les pertes et préjudices.
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Les vagues de chaleur
Les vagues de chaleur
Vague de chaleur vous permettra d'approfondir votre compréhension. Vous trouverez des liens vers des recherches scientifiques, des publications importantes et des outils permettant d'explorer et d'appliquer les concepts clés.
Index
Le système climatique
APPRENEZ-EN PLUS sur le système climatique avec cette présentation du GIEC dans laquelle vous trouverez des explications techniques détaillées et grâce à laquelle vous pourrez approfondir vos connaissances scientifiques sur le système climatique. (En anglais).
REGARDEZ cette vidéo, Earth’s Energy Budget (3:06) pour en savoir plus sur le fonctionnement du système climatique de la Terre. (En anglais).
EXPLOREZ le site Our World in Data pour en savoir plus sur les émissions historiques et actuelles. Vous pourrez aussi consulter les émissions dues à la consommation sur ce site. (En anglais uniquement).
REGARDEZ la vidéo What is Climate Change? (6:03). Cette vidéo définit le changement climatique et explique l’effet de serre et le rôle des gaz à effet de serre dans notre atmosphère. Tout en explorant les conséquences du changement climatique sur notre environnement – telles que l’élévation du niveau des mers, l’augmentation de la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes et les dommages causés à nos écosystèmes – elle propose également des changements, petits et grands gestes, que nous pouvons faire pour protéger notre Terre. (En anglais).
REGARDEZ cette courte vidéo de National Geographic, Causes and Effects of Climate Change (3:04), pour mieux comprendre les causes du changement climatique et ses principales conséquences. Cette vidéo explique l’effet de serre, comment il fonctionne (comment il provoque la fonte de la calotte glaciaire dans les régions arctiques) et les effets des GES sur l’atmosphère et la vie sur Terre. (En anglais).
REGARDEZ la vidéo What Is the Greenhouse Effect? de la NASA (2:30), qui explique plus en détail l’effet de serre. Elle montre comment l’énergie du soleil est assimilée au système de la Terre et le rôle des GES dans l’augmentation de la température moyenne de la planète. La vidéo met l’accent sur les différentes sources de GES et la manière dont les chercheurs surveillent ces gaz pour comprendre comme ils affectent la planète. (En anglais).
REGARDEZGlobal temperature anomalies from 1880 to 2017 (0:36). Vous pouvez voir dans cette vidéo comment les températures à travers le monde ont augmenté sur une période de 137 ans, se réchauffant à certains endroits plus que d’autres. Vous remarquerez que les régions arctiques se réchauffent plus vite, ce qui provoque la fonte des glaces desdites régions, et par conséquent une élévation du niveau des mers.
APPRENEZ-EN plus sur les causes et conséquences du changement climatique, ainsi que les concepts clés, en visitant le site Global Climate Change website.. (En anglais).
EXPLOREZ les graphiques des températures Climate Action Tracker. Selon le sixième rapport d’évaluation du GIEC, « [la] température de la surface de la Terre était de 1,09 [0,95 à 1,20] °C plus élevé entre 2011 et 2020, qu’elle ne l’était entre 1850 et 1900, avec une plus forte hausse sur terre (1,59 [1,34 à 1.83] °C) que dans l’eau (0,88 [0,68 to 1,01] °C) ». Les valeurs initiales sont relativement récentes (1850–1900) et se base sur la dernière moyenne décennale, donc 1,2 °C serait une estimation plus juste de la situation actuelle. (En anglais).
DÉCOUVREZ le Climate Box toolkit du PNUD, un manuel illustré qui fournit des informations sur la science et les conséquences du changement climatique, ainsi que des solutions, des bonnes pratiques et des études de cas sur la manière de réduire votre empreinte carbone personnelle et de vous adapter aux impacts inévitables.
DÉCOUVREZ ces posters et illustrations du manuel du PNUD, sur les conséquences du changement climatique, l’atténuation et l’adaptation.
APPRENEZ à expliquer le changement climatique avec des termes simples grâce à l’utile Climate Dictionary: an everyday guide to climate change (Dictionnaire climatique : guide de tous les jours sur le changement climatique) du PNUD. (En anglais).
VISITEZ le site Our World in Data pour en savoir plus sur les émissions historiques et actuelles. Vous y trouverez des renseignements tels que la quantité des émissions de dioxyde de carbone provenant de différents secteurs et les modifications d’émissions. (En anglais uniquement).
EXPLOREZ : Saviez-vous qu’il existe des émissions liées à la consommation et d’autres, liées à la production ? Les émissions liées à la consommation sont générées par la consommation de biens ou de produits. Dans certains cas, ces biens ou ces produits ne sont pas fabriqués sur leurs lieux de consommation. Jetez un œil à Our World in Data pour en savoir plus sur les émissions basées sur la consommation. (En anglais uniquement).
L’importance des données climatiques
Il est essentiel d’avoir des données climatiques à jour pour mettre en place des projets et programmes d’adaptation pertinents. Cela vous sera aussi utile dans vos efforts de plaidoyer. La liste ci-dessous propose des ressources pour trouver des données sur le changement climatique, y compris les conséquences actuelles et prévues pour différentes régions.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est l’organe des Nations Unies chargé d’évaluer la science relative au changement climatique. Il rassemble des centaines d’experts venant du monde entier. Le GIEC a été créé pour fournir aux décideurs politiques des évaluations scientifiques régulières sur le changement climatique, ses implications et les risques potentiels futurs, et proposer des options d’adaptation et d’atténuation. La dernière évaluation est disponible ci-dessous (cliquez sur la couverture pour ouvrir le résumé à l’attention des décideurs politiques) :
Le GIEC a également développé un outil efficace pour visualiser les données climatiques. (En anglais).
Le portail Climate Change Knowledge de la Banque mondiale
Le portail Climate Change Knowledge de la Banque mondiale fournit des données mondiales sur les vulnérabilités climatiques historiques et futures, et leurs conséquences. Vous pouvez découvrir les données, par pays, régions et bassins hydrographiques. Il vous est aussi possible d’accéder aux profils des pays pour mieux comprendre les risques climatiques et les actions d’adaptation. (En anglais).
Les profils des risques climatiques de l’USAID
L’USAID (Agence des États-Unis pour le développement international) fournit des fiches nationales et régionales des risques climatiques. Elles comprennent les renseignements suivants par pays : une vue d’ensemble, son climat, les changements prévus et des informations sur les impacts sectoriels, les vulnérabilités face au changement climatique, le contexte politique et des données concernant les projets en cours sur le changement climatique. Rendez-vous sur le site Climat de l’USAID pour y retrouver la fiche sur les risques climatiques de votre pays. (En anglais).
Les prévisions météorologiques
Les instituts de recherche climatique et météorologique peuvent aussi vous fournir des données plus précises et localisées sur votre région. Vous pouvez accéder aux prévisions météorologiques en cliquant sur les liens suivants, seulement disponibles en anglais :
NOAA – Climate Prediction Center (CPC). Ce site Web de la National Oceanic andAtmospheric Administration (NOAA) (l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique) diffuse des renseignements sur le phénomène El Niño, tous les 15 jours. (En anglais).
Pour en savoir plus est l'endroit idéal pour s'inspirer. Lisez des études de cas, regardez des vidéos et écoutez des podcasts sur les jeunes leaders climatiques pour vous motiver à mener vos propres actions de lutte contre le changement climatique !
DÉCOUVREZ la campagne Love it or lose it du WWF, dans laquelle vous découvrirez de courtes vidéos sur notre relation interconnectée avec la nature et ce qui est en jeu si nous la perdons. Il s’agit d’une approche peu commune de communication autour du changement climatique puisque nous sommes généralement plus habitués à trouver des métaphores guerrières comme « la bataille contre le changement climatique » ou « combattre le changement climatique ». En tant que jeunes défenseurs du climat, il est important de réfléchir à la manière dont vous faites passer votre message pour motiver les personnes à s’engager pour le climat et rappelez-vous qu’on motive plus de monde avec autre chose que la peur et la colère. Les vidéos du WWF misent sur ce qui compte pour les personnes : de réelles connexions avec leurs familles, amis et lieux de vies.
Podcasts
ÉCOUTEZ le podcast South of 2 Degrees pour en savoir plus sur la science du changement climatique et ses conséquences.
ÉCOUTEZ le podcast Youth Climate Champions, qui fait partie du Climate Action to Accountability Project. Vous retrouverez dans ce podcast de jeunes activistes climatiques d’Afrique du Sud, et des discussions sur des sujets tels que les politiques climatiques.
Jeux
Les jeux sont un moyen divertissant et sérieux d’aider l’humanité à faire face aux complexités et aux incertitudes du changement climatique. Consultez les Jeux pour un nouveau climat du centre climatique de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Vous pouvez les utiliser pour apprendre, et enseigner aux autres, le changement climatique tout en vous amusant.
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Temps calme
Temps calme
La dernière étape est le temps calme. Ici, vous avez la possibilité de tester vos connaissances (à l'aide d'un petit quiz) et de réfléchir à la manière dont vous pouvez appliquer ce que vous avez appris à votre propre action en faveur du climat.
Testez votre compréhension
Vous avez beaucoup appris et avez beaucoup d’idées brûlantes. Ici vous avez la possibilité de tester vos connaissances (à l’aide d’un petit quiz) et de réfléchir à la manière dont vous pouvez appliquer ce que vous avez appris à votre propre action en faveur du climat.
1/6
Le changement climatique renvoie :
Réponse correcte:b) aux changements d’état du climat qui persistent sur de plus longues durées (ex : des décennies, voire plus)
EXPLICATION : Le changement climatique fait référence aux changements du climat de la Terre, sur le long terme. Cela conduit à des régimes climatiques de moins en moins prévisibles et à des déséquilibres dans les écosystèmes fragiles de la Terre. Ces altérations persistent sur de longues périodes, souvent des décennies ou plus. Les changements climatiques peuvent être issus d’un processus naturel, comme des différences de quantité de production d’énergie par le soleil ou des éruptions volcaniques. Toutefois, les humains altèrent le climat en introduisant des gaz qui retiennent la chaleur, générés par la consommation de combustibles fossiles, dans l’atmosphère. C’est ce que l’on appelle le changement climatique anthropique ou induit par l’homme.
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Vrai ou faux : L'effet de serre est la façon dont les gaz à effet de serre permettent à l'énergie du soleil de pénétrer dans l'atmosphère terrestre, mais l'empêchent d'en sortir.
Réponse correcte:a) Vrai
EXPLICATION : L’effet de serre est l’effet par lequel la chaleur est piégée proche de la surface de la Terre, par les gaz à effet de serre. Ces gaz à effet de serre permettent à l’énergie du soleil de pénétrer l’atmosphère et la gardent proche de la surface de la Terre, en l’empêchant de s’évaporer. Il faut imaginer que ces GES sont comme une couverture autour de la Terre, qui la maintiennent au chaud.
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Depuis 1850, la température de la Terre a augmenté de…
Réponse correcte:c) Plus de 1°C
EXPLICATION : Le GIEC estime que les activités humaines sont responsables du réchauffement de la Terre de près de 1,1°C, depuis les niveaux de l’ère préindustrielle, jusqu’en 2020.
4/6
En 2100, le niveau de la mer pourrait augmenter…
Réponse correcte:b) De 1,1 m
EXPLICATION : D’après le GIEC, le niveau des mers pourrait augmenter de 1,1 m d’ici à 2100.
5/6
Quelles caractéristiques des cyclones seront modifiées à cause du changement climatique ?
Réponse correcte:a) La vitesse du vent, L’intensité des pluies
EXPLICATION: Il y a des chances pour que le nombre de cyclones tropicaux au XXIe siècle, à travers le monde, baisse ou reste quasiment identique. Cependant, ces cyclones atteindront certainement des vitesses maximales de vent plus élevées et auront des précipitations plus intenses, ce qui les rendrait plus destructeurs
6/6
Qu’est-ce que l’atténuation ?
Réponse correcte:c) l’ensemble des mesures qui aide à réduire les émissions ou qui aide les systèmes naturels à les absorber.
EXPLICATION: L’atténuation implique la réduction des émissions anthropiques par des mesures telles que le passage aux énergies renouvelables. Cela comprend aussi des actions qui aident les systèmes naturels à absorber des émissions, comme la protection des forêts qui éliminent naturellement le dioxyde de carbone de l’air.
L'accord de Paris est un traité international juridiquement contraignant sur les changements climatiques. Il a été adopté par 196 Parties lors de la COP 21 à Paris, le 12 décembre 2015 et est entré en vigueur le 4 novembre 2016.
Son objectif est de limiter le réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2, de préférence à 1,5 degré Celsius, par rapport au niveau préindustriel.
Pour concrétiser cet objectif de température à long terme, les pays visent à atteindre le plus rapidement possible le pic mondial des émissions de gaz à effet de serre afin de parvenir à un monde climatiquement neutre d'ici le milieu du siècle.
L'Accord de Paris est un jalon dans le processus multilatéral de lutte contre le changement climatique car, pour la première fois, un accord contraignant réunit toutes les nations autour d'une cause commune afin d'entreprendre des efforts ambitieux pour lutter contre le changement climatique et s'adapter à ses effets.
Adaptation au changement climatique
Dans les systèmes humains, l’adaptation au changement climatique désigne le processus d'ajustement au climat réel ou prévu et à ses effets, afin de modérer les dommages ou d'exploiter les opportunités bénéfiques. Dans les systèmes naturels, le processus d'ajustement au climat réel et à ses effets ; l'intervention humaine peut faciliter l'ajustement au climat prévu et à ses effets.
En termes pratiques, l’adaptation renvoie aux changements réalisés par les individus ou les institutions envers les changements climatiques observés ou attendus. Il s’agit d’un processus en cours visant à atténuer la vulnérabilité au changement climatique.
Adaptation au changement climatique
Dans les systèmes humains, l’adaptation au changement climatique désigne le processus d'ajustement au climat réel ou prévu et à ses effets, afin de modérer les dommages ou d'exploiter les opportunités bénéfiques. Dans les systèmes naturels, le processus d'ajustement au climat réel et à ses effets ; l'intervention humaine peut faciliter l'ajustement au climat prévu et à ses effets.
En termes pratiques, l’adaptation renvoie aux changements réalisés par les individus ou les institutions envers les changements climatiques observés ou attendus. Il s’agit d’un processus en cours visant à atténuer la vulnérabilité au changement climatique.
Adaptation au changement climatique
Dans les systèmes humains, l’adaptation au changement climatique désigne le processus d'ajustement au climat réel ou prévu et à ses effets, afin de modérer les dommages ou d'exploiter les opportunités bénéfiques. Dans les systèmes naturels, le processus d'ajustement au climat réel et à ses effets ; l'intervention humaine peut faciliter l'ajustement au climat prévu et à ses effets.
En termes pratiques, l’adaptation renvoie aux changements réalisés par les individus ou les institutions envers les changements climatiques observés ou attendus. Il s’agit d’un processus en cours visant à atténuer la vulnérabilité au changement climatique.
Adaptation basée sur les écosystèmes (AbE)
L'adaptation basée sur les écosystèmes (AbE) est une solution fondée sur la nature qui exploite la biodiversité et les services écosystémiques pour réduire la vulnérabilité et renforcer la résilience au changement climatique.
Adaptation dirigée localement (ADL)
L'adaptation pilotée localement permet une approche de responsabilisation des différents acteurs locaux par la mise en œuvre de différents outils de planification participative, de prise de décision consensuelle, de responsabilisation et d'intégration des connaissances locales et scientifiques, ainsi que de renforcement des capacités en priorisant les acteurs locaux. Ainsi, il est important de comprendre que les acteurs locaux comprennent mieux leurs problèmes et les actions à privilégier pour les résoudre. En ce sens, l'adaptation dirigée localement permet de transférer le pouvoir aux parties prenantes locales tout en les accompagnant d’ acteurs externes pour alléger la charge de la responsabilité de l'adaptation, afin de catalyser une adaptation efficace, équitable et transparente. L'adaptation dirigée localement, contrairement à d'autres approches participatives plus courantes, va au-delà de l'implication des acteurs locaux et ne se produit que lorsqu'ils ont le contrôle des processus de développement et d'adaptation. Pour CARE, cette approche est équivalente à l'ACB.
Adaptation transformatrice de genre
L'adaptation peut être progressive (en modifiant par étapes la façon dont les gens agissent mais en maintenant le système) ou transformatrice (en servant à changer fondamentalement les attributs du système). Les approches transformatrices de genre créent des opportunités pour les individus de défier activement les normes de genre existantes, de promouvoir des positions d'influence sociale et politique pour les femmes, et d'aborder les inégalités de pouvoir entre les personnes de genre différent.
Agriculture intelligente face au climat (CSA)
L'agriculture intelligente face au climat (CSA) est une approche intégrée de la gestion des paysages - terres cultivées, bétail, forêts et pêches - qui répond aux défis interdépendants de la sécurité alimentaire et du changement climatique.
Aléa
Évènement, phénomène ou activité humaine physiques potentiellement néfaste, pouvant causer décès, blessure, perte de biens, perturbation sociale ou économique, dégradation de l’environnement.
Analyse PESTLE
PESTLE est l’acronyme correspondant aux facteurs ou tendances Politiques, Économiques, Sociales, Technologiques, Légales et Environnementales.
Il est utile de fractionner le processus de lancement de l’analyse contextuelle en parties soumises à une analyse PESTLE. Cet outil met en avant la compréhension systématique d’un environnement élargi. Il peut aussi contribuer à identifier de nouvelles problématiques et opportunités à l’horizon, de créer des scénarios et de développer une vision cohérente.
Analyses sur la vulnérabilité climatique
Analyse fondée sur des preuves visant à identifier 1) l’ampleur des effets probables de la variabilité et du changement climatique sur les humains et les systèmes sociaux et écologiques et 2) les stratégies pour y faire face
Arbre à problèmes
Les Arbres à problèmes aident à trouver des solutions en cartographiant l’anatomie des causes et des effets d’un enjeu à l’instar d’une carte mentale. Le problème ou l’enjeu lié à la politique est inscrit au centre du tableau et représente le tronc de l’arbre. Les causes et les conséquences du problème central représentent les racines. La question « pourquoi un enjeu est un problème ? » doit être régulièrement répétée pour en trouver les causes structurelles.
Atténuation du changement climatique
L’atténuation du changement climatique est désignée par les interventions humaines visant à réduire les émissions ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (tels que les forêts ou les zones humides).
Cancun Adaptation Framework (CAF)
La conférence a établi le cadre d'adaptation de Cancún, qui renforcera les mesures d'adaptation dans les pays en développement grâce à la coopération internationale. Il permettra d'améliorer la planification et la mise en œuvre des mesures d'adaptation grâce à un soutien financier et technique accru et au renforcement et/ou à la création de centres et de réseaux régionaux. Le cadre stimulera également la recherche, les évaluations et la coopération technologique en matière d'adaptation, et renforcera l'éducation et la sensibilisation du public
Chaine de résultats
Les chaines de résultats sont un outil de visualisation des actions et des justifications d’un projet. Elles expliquent les liens établis depuis les actions du projet jusqu’à la promotion des acteurs de changement en passant par les impacts détaillés sur les groupes cibles d’une intervention en particulier. Elles peuvent servir à suivre les changements et adapter les stratégies au fur et à mesure.
Changement climatique
Le changement climatique désigne un changement de l'état du climat qui peut être identifié (par exemple, à l'aide de tests statistiques) par des modifications de la moyenne et/ou de la variabilité de ses propriétés qui persistent pendant une période prolongée, généralement des décennies ou plus.
Checklist des lois et des politiques de Gestion intégrée du risque (GIR)
L’objectif de cette checklist est d’identifier les marges d’amélioration de la législation, des politiques et des applications actuelles en lien avec la démarche GIR de PfR. Elle peut servir de base à des stratégies de plaidoyer visant à intégrer la Réduction des risques de catastrophe, l’Adaptation au changement climatique et la Gestion et restauration des écosystèmes dans les lois, les politiques et les applications sur le terrain.
Chocs
Évènement ou perturbation brève ayant un effet négatif sur le bien-être, les actifs, les moyens de subsistance, la sécurité ou la capacité à résister à de futurs chocs.
Chocs et évènements brusques
Les chocs sont des évènements ou perturbations soudaines ayant pour les individus des effets négatifs sur leur bien-être, biens, moyens de subsistance, sécurité ou capacité à résister à de futurs chocs.
Cibles prioritaires
Les cibles prioritaires sont les personnes qui ont le pouvoir de produire les changements nécessaires à la réalisation des objectifs de plaidoyer, généralement connus comme les décideurs. Il est donc crucial de savoir qui prend les décisions afin de ne perdre ni temps ni ressources à cibler les mauvaises personnes.
Cibles secondaires (ou influenceurs)
Si les cibles prioritaires sont difficiles à convaincre ou simplement à atteindre, il faut envisager de les toucher via ceux qui les influencent, que l’on appelle les cibles secondaires.
Parmi ces influenceurs peuvent figurer des conseillers, des membres ou des représentants du gouvernement local, des médias, l’opinion publique (réfléchir à la façon dont elle s’exprime : contestation, intermédiaire médiatique, etc.), des contacts personnels, des célébrités ou des universitaires.
Climat
Le climat c’est le « comportement » de l’atmosphère sur une longue période (une moyenne des 30 dernières années).
Climate Funds Update
Climate Funds Update est un site Internet indépendant fournissant des informations et des données sur la multiplication des initiatives multilatérales de finance climatique conçues pour aider les pays en développement à faire face au changement climatique.
Communications nationales
La communication nationales est un rapport que chaque pays qui est partie à la CCNUCC doit soumettre. Les parties sont priées de soumettre leurs premières communications nationales dans un délai de trois mois après leur entrée dans la Convention, et tous les quatre ans après cela.
COP (Conférence des Parties)
La COP représente la plus grande instance décisionnelle de la Convention. Tous les États (Parties) de la Convention sont représentés à la Conférence des Parties, où ils examinent l'application de la Convention et de tout autre instrument juridique qu'elle adopte et prennent les décisions nécessaires pour promouvoir l'application effective de la Convention, y compris les dispositions institutionnelles et administratives.
Crise climatique
La crise climatique est un terme de plus en plus utilisé par les agences de l’ONU, les scientifiques, les médias et les organisations de la société civile, pour mieux rendre l’urgence et la gravité de la situation dans laquelle nous sommes. Le terme rend compte du fait que le climat est en train de changer à cause du comportement humain, et que cela a des conséquences dramatiques sur les femmes, les hommes, les filles et les garçons, et leur environnement.
Durabilité
La durabilité est le fait d’utiliser les ressources naturelles de manière responsable, conformément aux besoins actuels, sans compromettre les capacités des générations futures à assouvir leurs propres besoins.
Ecart financier de l’adaptation
L’écart de financement de l'adaptation" fait référence à la différence entre les coûts estimés de l'adaptation et le nombre réel de ressources financières nécessaires pour soutenir les efforts d'adaptation.
Les coûts de l’adaptation dans les pays en développement sont estimés à cinq à dix fois supérieurs aux flux financiers publics actuels destinés à l’adaptation, et cet écart financier de l’adaptation continue de se creuser.
Effets du changement climatique
Les effets directs du changement climatique peuvent être observés par l'augmentation des températures maximales et/ou minimales, l'élévation du niveau des mers, la température des océans, la modification du régime des pluies, l'augmentation des précipitations (abondantes), la fonte des glaciers, les vagues de chaleur, les cyclones, les sécheresses, etc. Les effets de ces changements sur l'homme et l'environnement naturel se manifestent par exemple par une augmentation de la faim et de la pauvreté en raison de mauvaises récoltes dues à des sécheresses ou à des pluies extrêmes, par des risques pour la santé dus à des vagues de chaleur, par une augmentation des parasites en raison des changements de température, par une perte de biodiversité, la flore et la faune ne pouvant pas s'adapter à une nouvelle réalité climatique, par une réduction du nombre de poissons en raison du blanchiment des coraux dû à l'acidification des océans.
Exposition
L’exposition concerne la présence d’individus, de moyens de subsistance, d’espèces ou d’écosystèmes, de fonctions environnementales, de services, de ressources, d’infrastructures ou de moyens économiques, sociaux ou culturels dans des lieux et des situations pouvant être affectés négativement.
Égalité des genres
L’égalité de genre représente l’égalité des droits, des responsabilités et des opportunités entre femmes et hommes et entre filles et garçons. L'égalité ne signifie pas que les personnes de tous genres sont identiques, mais que leur jouissance des droits, des opportunités et des changements de vie n'est pas déterminée par le fait qu'ils soient nés femmes ou hommes.
Équité de genre
L’équité de genre est le processus menant à la justice entre femmes et hommes. Afin d’assurer cette justice, des stratégies et mesures doivent souvent être disponibles pour compenser les désavantages historiques et sociaux qui empêchent les femmes et les hommes de jouir de l'égalité des genres. L’équité mène à l'égalité.
Finance climatique
Le financement climatique fait référence au financement local, national ou international, issu de sources de financement publiques, privées et alternatives, visant à accompagner les actions d’atténuation et d’adaptation face au changement climatique
Fonds pour les pays les moins avancés (PMA) (LDCF)
Le LDCF permet aux PMA de se préparer pour un avenir plus résilient. Le financement du LDCF aide les pays bénéficiaires à répondre à leurs besoins de résilience à court, moyen et long terme et à réduire la vulnérabilité au changement climatique dans les secteurs et écosystèmes prioritaires.
Le LDCF aide les pays à mettre en œuvre des programmes d'action nationaux d'adaptation (PANA) - des stratégies nationales pour répondre aux besoins d'adaptation les plus urgents. Il soutient également la mise en œuvre du processus des plans nationaux d'adaptation (PNA) et du programme de travail des pays les moins avancés dans le cadre de la CCNUCC.
Fonds vert pour le climat (FVC)
GCF est une plateforme mondiale unique pour répondre au changement climatique en investissant dans un développement à faible émission et résilient au changement climatique. Le GCF a été créé par 194 gouvernements pour limiter ou réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans les pays en développement, et pour aider les sociétés vulnérables à s'adapter aux impacts inévitables du changement climatique. Étant donné l’urgence et la gravité de la crise climatique, le FVC a vocation à représenter une contribution ambitieuse pour réponse globale et uniforme au changement climatique.
Gaz à effet de serre (GES)
Les gaz à effet de serre sont des gaz atmosphériques responsables du réchauffement de la planète et du changement climatique. Les principaux GES sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O). Moins présents mais très puissants, on trouve aussi les hydrofluorocarbures (HFC), les perfluorocarbures (PFC) et l'hexafluorure de soufre (SF6)
Genre
Le genre renvoie à des caractéristiques construites socialement envers les femmes et les hommes : normes, rôles et relations, ainsi qu’entre groupes de femmes ou d’hommes
Genre
Le genre renvoie à des caractéristiques construites socialement envers les femmes et les hommes : normes, rôles et relations, ainsi qu’entre groupes de femmes ou d’hommes.
Groupes d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)
GIEC est un organe des Nations unies chargé d'évaluer la science liée au changement climatique. Le GIEC a été créé pour fournir aux décideurs des évaluations scientifiques régulières sur le changement climatique, ses implications et les risques potentiels futurs, ainsi que pour proposer des options d'adaptation et d'atténuation.
Hydroponie
Hydroponie est une méthode selon laquelle on fait pousser les plantes grâce à des solutions riches en sels minéraux, dans de l’eau, sans terre.
Inégalité des genres
L’inégalité inégalité des genres est la discrimination fondée sur le sexe ou le genre et menant à la jouissance par un genre ou un sexe de privilèges et de priorités.
Inégalité des genres
L’inégalité des genres est la discrimination fondée sur le sexe ou le genre et menant à la jouissance par un genre ou un sexe de privilèges et de priorités.
Information climatique
Collecte et interprétation des observations météorologiques et climatiques actuelles ainsi que des simulations du climat passé et futur. L’information climatique représente une collecte et interprétation météorologique et climatique crédible, pertinente et utilisable.
Information climatique
L’information climatique représente une collecte et interprétation météorologique et climatique crédible, pertinente et utilisable. Collecte et interprétation des observations météorologiques et climatiques actuelles ainsi que des simulations du climat passé et futur.
Justice climatique
Pour CARE, la justice climatique est un avenir dans lequel les personnes les plus pauvres et les plus marginalisées, en particulier les femmes et les filles, ont amélioré leur bien-être de manière significative et peuvent jouir de leurs droits humains grâce à une résilience accrue au changement climatique, une égalité accrue et une augmentation de la température mondiale limitée à 1,5°C.
La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC)
La CCNUCC est entrée en vigueur le 21 mars 1994. Aujourd'hui, l’adhésion à la Convention est quasi universelle. Les 198 pays qui l’ont ratifiée sont appelés Parties à la Convention. Prévenir les activités humaines « dangereuses » pour le système climatique est l'objectif ultime de la CCNUCC.
Le Programme pour l’adaptation des petits exploitants agricoles (ASAP)
L'ASAP a été lancé par le Fonds international de développement agricole (IFAD) en 2012 pour favoriser la finance climatique et environnementale envers les petits exploitants. l’ASAP est un programme de financement pluriannuel et aux sources diversifiées qui fournit une ressource supplémentaire de co-financement visant à l’accélération et l’intégration de l’adaptation au changement climatique dans les nouveaux investissements de l’IFAD.
Les Contributions déterminées au niveau national (CDN)
En un mot, une CDN, ou contribution déterminée au niveau national, est un plan d’action climatique visant à réduire les émissions et à s’adapter aux effets des changements climatiques. Chaque Partie à l’Accord de Paris est tenue d’établir une CDN et de la mettre à jour tous les cinq ans.
Objectifs
En termes simples, les objectifs doivent spécifier ce qu’est censé réaliser une initiative de plaidoyer. Les objectifs doivent appliquer la règle SMART : Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et Temporellement défini ils devront clairement énoncer ce qui changera, qui fera les changements, dans quelle mesure et quand. Quand les objectifs sont insuffisamment structurés ou ambigus, il peut s’avérer difficile de comprendre ce que le plaidoyer tente de réaliser, de cibler et d’évaluer les efforts.
Objectifs du développement durable
L’Agenda 2030 pour le développement durable, adopté par l’ensemble des États membres de l’ONU en 2015, représente une feuille de route pour la paix et la prospérité des populations et de la planète, au présent et au futur. Les 17 Objectifs du développement durable en sont la clé de voûte et représentent un appel à tous les pays (développés ou en voie de développement) à agir de toute urgence dans un partenariat global. Ils rappellent que la fin de la pauvreté et d’autres privations doit aller de pair avec des stratégies d’amélioration de la santé et de l’éducation, de réduction des inégalités et de stimulation de la croissance économique, le tout en faisant face au changement climatique et en préservant les océans et les forêts.
Objectives
Les objectifs sont des cibles spécifiques et mesurables qui doivent être atteintes pour réaliser les objectifs plus larges. Ces objectifs sont concrets et à moyen terme et fournissent une direction claire pour l'organisation et les individus pour atteindre l'objectif.
Organismes accrédités
Les organismes accrédités collaborent avec le FVC dans la mise en œuvre de projets. Les organismes accrédités peuvent être privés ou publics, non gouvernementaux, régionaux, nationaux ou internationaux, tant qu’ils correspondent aux normes du FVC. Les organismes accrédités mènent des activités allant généralement de l’élaboration de propositions de financement à la gestion et au suivi de projets et de programmes. Les États peuvent accéder aux ressources du FVC à travers plusieurs organismes en même temps.
Pertes et préjudices
Pertes et préjudices est une expression générique utilisée dans les négociations climatiques de l’ONU pour faire référence aux conséquences du changement climatique auxquelles il n’est pas possible de s’adapter ou lorsque les communautés n’ont pas les ressources pour accéder aux solutions existantes, ou pour les appliquer
Plaidoyer
Le plaidoyer est le processus délibéré visant à influencer les décideurs sur le développement, le changement et la mise en œuvre de politiques.
Plaidoyer
Le plaidoyer est le processus délibéré visant à influencer les décideurs sur le développement, le changement et la mise en œuvre de politiques.
Plans nationaux d’adaptation (PNA)
Le processus des plans nationaux d'adaptation (PNA) a été établi par le Cadre d'adaptation de Cancun. Il permet aux Parties de formuler et de mettre en œuvre des plans d'adaptation nationaux (PAN), comme moyen d'identifier les besoins d'adaptation à moyen et long terme et d'élaborer et de mettre en œuvre des stratégies et des programmes pour répondre à ces besoins. Il s'agit d'un processus continu, progressif et itératif qui suit une approche axée sur les pays, sensible au genre, participative et totalement transparente.
Programme pilote pour la résilience climatique
Accompagne les pays et les régions en voie de développement dans la construction de leur adaptation et résilience aux impacts du changement climatique. Le PPCR accompagne tout d’abord les gouvernements dans l’intégration de la résilience climatique dans leur planification de développement stratégique dans différents secteurs et avec différentes parties prenantes. Il fournit ensuite un financement concessionnel et subventionnel permettant de mettre en œuvre les programmes et de piloter des solutions innovantes publiques et privées.
Programmes d’action nationale pour l’adaptation (PANA)
Les PANA constituent un processus permettant aux PMA d'identifier les activités prioritaires qui répondent à leurs besoins urgents et immédiats en matière d'adaptation au changement climatique, c'est-à-dire les besoins pour lesquels un retard supplémentaire pourrait accroître la vulnérabilité ou entraîner une augmentation des coûts à un stade ultérieur. La raison d'être des PANA repose sur la capacité limitée des PMA à s'adapter aux effets néfastes du changement climatique. Dans le processus des PANA, l'accent est mis sur la contribution des communautés en tant que source importante d'informations, reconnaissant que les communautés de base sont les principales parties prenantes.
Protocole de Kyoto
Le Protocole de Kyoto a été adopté le 11 décembre 1997. À cause d’un processus de ratification complexe, il est entré en vigueur le 16 février 2005. 192 États sont actuellement Parties au Protocole de Kyoto.
En résumé, le Protocole de Kyoto représente l’application de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques en engageant les pays industrialisés et les économies en transition à limiter et à réduire leurs émissions de Gaz à effet de serre (GES) conformément à des objectifs individuels prédéfinis.
Résilience
La résilience est la capacité de faire face à des chocs ou des stress, gérer les risques et faire évoluer les existences et les systèmes en réaction à de nouveaux aléas.
Risque
Risque est la possibilité de survenue de conséquences négatives lorsqu’une valeur est en jeu et quand la probabilité et l’ampleur d’un résultat sont incertaines. » Le risque est fonction de la vulnérabilité, de l’exposition et de la probabilité de survenue d’un aléa.
Risque
Risque est la possibilité de survenue de conséquences négatives lorsqu’une valeur est en jeu et quand la probabilité et l’ampleur d’un résultat sont incertaines. » Le risque est fonction de la vulnérabilité, de l’exposition et de la probabilité de survenue d’un aléa
Services d’information sur le climat (SIC)
Les services d'information climatique consistent à fournir des informations sur le climat de manière à faciliter la prise de décision des individus et des organisations. Il s'agit d'outils et de processus qui permettent aux décideurs et aux communautés d'utilisateurs d'évaluer et d'anticiper (prévenir et se préparer) les impacts potentiels des événements météorologiques et climatiques.
Sexe
Sexe renvoie aux différentes caractéristiques biologiques et physiologiques des individus mâles, femelles et intersexes, telles que les chromosomes, les hormones et les organes reproductifs.
SMART
SMART : Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et Temporellement défini. Ces indicateurs peuvent être utilisés pour le suivi et l’évaluation.
Solutions fondées sur la nature
Les solutions fondées sur la nature sont des actions de protection, de gestion durable et de restauration des écosystèmes naturels ou modifiés de manière à prendre en compte de manière efficace et adaptative des problématiques sociétales et assurer le bien-être à la fois des humains et des écosystèmes.
Special Climate Change Fund
Le Special Climate Change Fund est un fonds etabli par convention en 2001 pour financer des projets visant à : l’adaptation, le transfert de technologies et le renforcement des capacités, l’énergie, les transports, l’industrie, l’agriculture, la gestion forestière et la gestion des déchets et la diversification économique. Il est géré par le GEF.
Stress
Les stress sont des tendances ou pressions de long terme et continues ayant un impact négatif sur la vie des populations et leurs systèmes.
Stress
Les stress sont des tendances ou des pressions de long terme et continues ayant un impact négatif sur les vies des individus et leur environnement.
Suivi, évaluation et apprentissage (SEA)
Les pratiques de Suivi, évaluation et apprentissage (SEA) visent à appliquer des connaissances acquises de preuves et d’analyses afin d’améliorer l’efficacité, l’efficience et les résultats et les impacts des projets et initiatives, et de garantir la responsabilisation des ressources utilisées dans ce cadre.
Temps (Météo)
La météo décrit des événements naturels à court terme - tels que le brouillard, la pluie, la neige, les blizzards, les tempêtes de vent et de tonnerre, les cyclones tropicaux, etc. - dans un lieu et à un moment précis.
The Adaptation Fund
L'Adaptation Fund est établi pour financer des projets et des programmes concrets d'adaptation dans les pays en développement qui sont parties du Protocole de Kyoto et particulièrement vulnérables aux effets négatifs du changement climatique. Il a lancé l'initiative Direct Access, permettant aux pays d'accéder directement à des fonds et d'élaborer des projets via des organismes nationaux de mise en œuvre accrédités.
Vulnérabilité
La vulnérabilité est la propension ou prédisposition à être affecté négativement. La vulnérabilité comprend une diversité de concepts et d’éléments, y compris la sensibilité ou la susceptibilité au préjudice et l’absence de capacités à surmonter ou s’adapter à une difficulté.
« Dans le contexte du changement climatique, elle renvoie aux potentiels effets négatifs issus de l’impact du changement climatique. La vulnérabilité à un même risque peut différer selon le genre, le niveau de vie, la mobilité ou d’autres facteurs. Elle est influencée par les capacités d’adaptation : plus la capacité d’adaptation est élevée, plus la vulnérabilité est faible
Zéro net
Zéro émission nette signifie réduire les émissions de GES le plus proche possible de zéro et que l’atmosphère, ainsi que les océans ou les forêts, vont absorber toutes les émissions restantes